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Eglise, vérité et humanité
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7 août 2015

L'EUTHANASIE

        

1/Qu’est-ce que l’euthanasie ?

 Sens étymologique : Mort douce sans cruelles souffrances, mort facile.

 XIXème siècle : Action qui tue une personne pour des raisons de «  pitié » ; meurtre « par pitié »

 Actuellement : Action  ou omission dont l’intention est de donner la mort afin de supprimer toute douleur ou d’empêcher une vie de souffrances ou une vie que l’on juge d’avance inhumaine. L’euthanasie fait partie de la catégorie de l’homicide, avec la particularité qu’elle dit s’accomplir « par pitié » et sans faire souffrir.

2/Il y a plusieurs situations d’euthanasie

 1) Mettre fin à la vie d’un malade pour lui éviter des souffrances. Le plus souvent, il s’agit d’une maladie mortelle. Trois cas peuvent alors se présenter :   a/ la demande vient du malade à suicide.   b/ la demande vient de la famille à homicide.   c/ la demande vient du médecin à homicide.  Le moyen utilisé peut être soit une intervention (ex. en pratiquant sur lui une injection mortelle), soit l’omission des soins nécessaires (ex. en ne l’alimentant pas).

 2) Eliminer un nouveau-né gravement handicapé pour lui éviter, à lui et à ses parents de graves souffrances : a) à la demande des parents.  b) à la demande du corps médical. En le tuant directement ou en le faisant mourir par privation  de soin ou de nourriture. à homicide, eugénisme.

3/Euthanasie et acharnement thérapeutique

 Attention à ne pas confondre ces deux problèmes. La solution de l’euthanasie est souvent présentée comme le moyen de lutter contre l’acharnement thérapeutique. La décision de stopper l’acharnement thérapeutique n’est pas un acte d’euthanasie. L’acharnement thérapeutique consiste à imposer au malade avec des moyens souvent coûteux et très sophistiqués, une lutte interminable et inutile contre la mort en prolongeant son agonie au-delà de toute limite raisonnable et supportable. Ainsi, il n’y a pas euthanasie lorsqu’on cesse de maintenir artificiellement en vie quelqu’un qui se trouve en état de mort  cérébrale irréversible et dont la vie est purement végétative, par exemple en interrompant le traitement de réanimation.

 Certains parlent dans ce cas d’euthanasie passive, mais l’expression n’est pas satisfaisante. Autre chose est d’accepter la mort (refus de l’acharnement thérapeutique), autre chose est de provoquer la mort (euthanasie).

 Cardinal Villot (1970) : « Dans nombre de cas, ne serait-ce pas une torture inutile d’imposer la réanimation végétative dans la phase dernière d’une maladie incurable ? Le devoir du médecin consiste plutôt à s’employer à calmer la souffrance, au lieu de prolonger le plus longtemps possible, par tous les moyens et à tout prix, une vie qui va naturellement vers sa conclusion. »

4/Les soins palliatifs

 En s’appuyant sur les techniques pointues en matière  de lutte contre la douleur et d’aide psychologique, ils visent à accompagner avec respect la vie jusqu’à la mort. Les spécialistes de l’anesthésiologie font observer qu’il n’existe aujourd’hui aucune douleur qui ne puisse partiellement du moins, profiter de la thérapie antalgique, de médicaments analgésiques de puissance exceptionnelle et qu’on peut employer contre la douleur des techniques hautement sélectives, avec des résultats bons, et parfois excellents. On peut prévoir que l’on fera dans l’avenir de nouveaux progrès dans la lutte contre la douleur, de façon à la rendre supportable dans ces rares cas où aujourd’hui les techniques analgésiques sont insuffisantes.

 Attention, il n’y a pas euthanasie lorsqu’on cherche à soulager les souffrances d’une personne arrivée au stade ultime de la maladie, en lui administrant des remèdes qui peuvent accélérer, comme effet secondaire, le processus mortel. En effet, encore une fois, l’intention ici n’est pas de faire mourir, mais de soulager les souffrances.

 Sur ce point, cependant, les dérives existent. Il est possible d’utiliser ces médicaments non pour soulager, mais pour provoquer la mort.

5/La demande d’euthanasie par un grand malade n’est pas un choix libre

 Les demandes sérieuses d’euthanasie sont extrêmement rares. Les professionnels des soins palliatifs assurent qu’un malade bien accompagné ne demande jamais l’euthanasie. La supplication d’un malade demandant la mort est ordinairement une demande angoissée d’aide et d’affection, un appel au secours. Il est courant de voir des gens proclamer à distance leur volonté de recourir à l’euthanasie et y renoncer au moment opportun ou de voir des malades en proie à un paroxysme de souffrance physique ou morale, réclamer à grands cris la mort et se féliciter de ne pas avoir été exaucés une fois la crise passée.

 C’est la souffrance qu’il faut vaincre. L’attitude vraiment humaine est d’aider, de soulager, de diminuer la souffrance et non d’ôter la vie. Le problème, c’est l’accueil du malade, son accompagnement, l’environnement humain. Les soins palliatifs suffisent souvent à chasser les demandes d’euthanasie.

6/La légalisation de l’euthanasie serait une menace pour la vie des gens fragiles.

 On vient de voir que la liberté d’un grand malade est diminuée par sa souffrance. Il est facile de peser sur cette liberté fragile en diminuant les soins palliatifs, en adoptant aussi un comportement indifférent, désagréable ou même culpabilisant afin de l’amener à une « demande » d’euthanasie.

 La « pitié » de la famille peut cacher, même inconsciemment, un égoïsme et servir de prétexte pour échapper à des situations pénibles et onéreuses. Il y a aussi l’attente possible d’un héritage.

 La « pitié » des praticiens peut cacher une priorité économique. Les soins palliatifs demandent du temps, du personnel et de l’argent alors que l’euthanasie ne demande qu’une injection. Cela peut être un moyen de libérer un lit d’hôpital.

7/L’acceptation de l’euthanasie conduirait à un engrenage et à des dérives inacceptables.

 En s’attaquant au respect de la vie humaine, c’est une certaine société que l’on prépare pour demain.  Voici les propos tenus par Jacques Attali, conseiller personnel de François Mitterand, dans l’Avenir de la vie : « Dans la logique même du système dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du Pouvoir. Dès qu’on dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher alors à la société. En effet, du point de vue de la société, il est préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle ne se détériore progressivement. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. » Au début, la procédure sera encadrée. Puis, l’euthanasie se banalisera et élargira son champ d’application. De dérive en dérive, et c’est déjà le cas aujourd’hui, on se passera de plus en plus de l’avis du patient. Ainsi l'European Journal of Cancer met en avant le chiffre suivant : 40% des demandes d’euthanasie enregistrées en France dans une étude de février 2011 étaient formulées par d’autres personnes que le malade lui-même. Selon Pierre-Olivier Arduin, « L’ensemble des publications scientifiques internationales que nous avons examinées sur le sujet montre qu’une fois l’euthanasie institutionnellement approuvée, cette pratique développe sa propre dynamique et résiste à toutes les procédures de surveillance censées l’encadrer… Les pratiques euthanasiques se banalisant et le sentiment de transgression s’estompant, plusieurs enquêtes ont montré que les tiers, famille et médecins, se concertent pour passer outre le consentement du malade. » Il faut rappeler ce qui s’est passé dans le cas de la légalisation de l’avortement. Une loi d’exception qui devait répondre aux seules situations de détresse est aujourd’hui devenue un droit, un acquis social revendiqué pour passer à l’acte par simple convenance personnelle. S’habituer maintenant  à l’euthanasie, c’est peut-être accepter demain l’élimination des vies humaines jugées inutiles et pénibles pour la société (vieillards, maladies chroniques irrécupérables, fous, personnes handicapées, bébés difformes…). C’est la porte ouverte à l’eugénisme et aux notions utilisées par les nazis de « vies sans valeur », « citoyens improductifs », « sous-hommes ». C’est précisément en souvenir de cette idéologie que les allemands sont aujourd’hui si opposés à l’euthanasie.

8/Toute vie humaine a une valeur.

 Nous ne devons pas nous limiter à juger l’intérêt d’une vie en fonction de critères purement productifs, utilitaires ou hédonistes. Il n’y a pas de malade indigne. Les dimensions relationnelle, spirituelle et religieuse sont aussi à prendre en compte. Le malade peut simplement être heureux d’être là, d’avoir du temps pour Dieu, pour la réflexion, de pouvoir côtoyer sa famille, ses amis, d’entendre une musique…

9/La confiance doit être protégée.

 Un patient va à l’hôpital pour se faire soigner. Il doit avoir une totale confiance en son médecin et en l’équipe soignante. Quel genre de rapport une personne âgée, affaiblie et seule pourra-telle entretenir avec un praticien qui peut prendre la décision de le supprimer ? Il est important que le public sache que le médecin ne peut en aucun cas arrêter la vie, car sinon, impulsifs, affectifs, comme le sont les grands malades, ils en viendraient à se demander si telle injection, tel comprimé qu’on leur donne, ne sont pas destinés à les achever.

10/L’euthanasie est une fausse pitié.     JEAN-PAUL II, L’Evangile de la vie, n°66, 25 mars 1995 :

« Alors même que le motif n’est pas le refus égoïste de porter la charge de l’existence de celui qui souffre, on doit dire de l’euthanasie qu’elle est une fausse pitié, et plus encore une inquiétante perversion de la pitié : en effet, la vraie compassion rend solidaire de la souffrance d’autrui, mais elle ne supprime pas celui dont on ne peut supporter la souffrance. Le geste de l’euthanasie paraît d’autant plus une perversion qu’il est accompli par ceux qui -comme la famille- devraient assister leur proche avec patience et amour, ou par ceux qui, en raison de leur profession, comme les médecins, devraient précisément soigner le malade même dans les conditions de fin de vie les plus pénibles. »

 

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6 août 2015

DES SAVANTS ET DIEU

1. A. Eymien 

 La part des croyants dans les progrès de la science - Perrin - : 

« D’une enquête fait en 1935, parmi 398 des plus illustres savants, il ressortait que seuls 16 d’entre eux se déclarèrent non-croyants, 15 agnostiques et 367 croyants. » 

2. Louis Pasteur (1822-1895) a révolutionné la médecine et découvert les vaccins.

« Un peu de science nous éloigne de Dieu, beaucoup nous en rapproche ». 

3. Isaac Newton  (1643-1727), mathématicien, physicien et astronome anglais, il découvrit les lois de l’attraction universelle et les bases du calcul différentiel.

« La merveilleuse constitution de l’univers avec son harmonie incomparable, n’a pu se faire que selon les plans d’un être omniscient et tout-puissant. Cela demeure ma plus haute et ultime conviction ». 

4. Fr. W. Herschel (1738-1822) astronome allemand qui découvrit la planète Uranus.

« Plus le domaine de la science s’agrandit, plus se multiplient les preuves indiscutables de l’Existence d’une sagesse toute puissante et créatrice ». 

5. A. Volta (1745-1827), physicien italien, inventeur de l’eudiomètre et de la pile qui porte son nom.

« J’ai soumis les vérités fondamentales de la Foi à l’examen intense de mon esprit … J’ai obtenu des preuves éclatantes, qui démontrent la crédibilité de la Religion ». 

6. A.M. Ampère (1775-1836), physicien et mathématicien français, il édifia la théorie de l’électromagnétisme.

« La preuve convaincante de l’existence de Dieu est le fait suivant : de l’harmonie évidente découle cet ordre de l’univers qui se maintient et par lequel tous les êtres trouvent dans leur organisme tout ce dont ils ont besoin pour se perpétuer, se reproduire et se développer ».

 7. H. MÄdler  (1794-1874), astronome allemand, auteur de la première carte lunaire ;

« Un explorateur scientifique ne peut être un négateur de Dieu. Aucun autre n’a pu regarder plus profondément dans l’atelier de Dieu, et n’a pu ainsi admirer la sagesse éternelle ; il ne peut que plier le genou devant la Grandeur de l’Esprit Divin ».

 8. J.R. V. Mayer  (1817-1878), physicien et médecin allemand, calcula l’équivalent mécanique de la calorie ;

« Les vraies sciences de la Nature et la philosophie conduisent inexorablement à la foi en Dieu ».

 9. W.T. Kelvin  (1824-1907), créateur du galvanomètre et de l’électromètre.

« Nous sommes entourés de preuves éclatantes d’une Intelligence bienveillante. Toute la nature nous parle de l’activité d’une volonté libre et nous clame bien haut que tous les êtres vivants dépendent d’un Créateur-souverain ».

 10. Th. A. Edison  (1847-1931), inventeur américain, plus de 2000 brevets.

« Mon grand respect et ma vive admiration pour tous les ingénieurs, surtout pour le plus grand d’entre eux : Dieu ».

 11. J. Ambrose Fleming  (1849-1945), ingénieur anglais, pionnier de la radiotélégraphie.

« L’abondance des inventions modernes a complètement détruite le vieux matérialisme. L’univers se présente à nous comme une « pensée », ce qui présuppose la présence d’un « penseur ». »

 12. P.Sabatier  (1854-1941), chimiste français, Prix Nobel 1912.

« Vouloir établir des contradictions entre les sciences de la  nature et la religion prouve, que l’on méconnaît l’une et l’autre de ces disciplines ».

 13. Max Planck  (1858-1947), physicien allemand, créateur de la théorie des quanta, Prix  Nobel 1928. Religion und Naturwissenschaft - 1938.

« Aussi profondément que nous pouvons porter notre regard, nous  n’apercevons nulle part une contradiction ente la religion et la science, mais bien plutôt concordance sur les points essentiels. Religion et science ne s’excluent pas, comme certains le croient ou le craignent, mais se complètent et se conditionnent. La preuve immédiate est que les plus grands chercheurs de tous les temps, des hommes comme Kepler, Newton, Leibniz, étaient remplis de profonds sentiments religieux. Pour le croyant, Dieu se trouve au début, pour le physicien au terme de toute pensée ».

 14. Albert Einstein  (1879-1955), physicien et mathématicien, auteur de la théorie de la relativité, Prix Nobel 1921.

« Chaque scientifique sérieux doit éprouver un sentiment religieux, ne pouvant s’imaginer que les fines cohérences qu’il découvre ont été pensées d’abord par lui-même. Dans cet univers compréhensible se révèle une infinie raison supérieure. L’opinion courante qui prétend que je suis athée est erronée. Celui qui prétend les découvrir dans mes théories scientifiques ne les a pas comprises».

« Ma religion consiste en une humble admiration  envers l’esprit supérieur et sans limites qui se révèle dans les moindres détails que nous puissions percevoir avec nos esprits faibles et fragiles ».

 15. Jean-Henri Fabre  (1823-1915), entomologiste français.

« Le monde est régi par une Intelligence infinie. Plus j’observe, plus je vois cette intelligence qui rayonne derrière le mystère des choses. Je sais qu’on ne manquera pas de m’en railler. Très peu m’en soucie. On m’arracherait plutôt la peau que ma croyance en Dieu …. Dieu ? Je n’y crois pas : je le vois ! ».

 16. A.S. Eddington  (1882-1944), astronome et physicien anglais, sa théorie de l’équilibre radiatif lui a permis de déterminer la masse, la température et la constitution interne de nombreuses étoiles.

« La physique moderne nous conduit nécessairement à Dieu ».

 17. Louis de Broglie  (1892-1987), physicien français, auteur de la théorie de mécanique ondulatoire, Prix Nobel 1929, Acad. Française.

« Il y a beaucoup plus de mystère qu’on ne le croit souvent dans le simple fait qu’un peu de science soit possible … la chose du monde la plus incompréhensible, c’est que le monde soit compréhensible ».

 18. Hans Spemann  (1869-1941), biologiste allemand, Prix Nobel 1935, pour ses recherches sur les mécanismes de l’évolution des êtres vivants.

« Je dois avouer que lors de mes travaux expérimentaux, j’ai l’impression d’avoir en face de moi quelqu’un qui dialogue et qui me dépasse de loin par son intelligence. Cette présence incroyable suscite chez l’explorateur une respectueuse admiration ».

 19. C.M. Hathaway  (né en 1902), physicien américain, ingénieur et créateur du cerveau électronique.

« La physique moderne m’enseigne que la nature est incapable de s’ordonner elle-même. L’univers nous présente une masse de choses ordonnées. C’est pourquoi on peut en déduire qu’il y a une cause première ».

 20. Corneille Heymans  (1892-1968), médecin belge, Prix Nobel 1938 de physiologie.

« Loin de trouver dans mes recherches sur les fonctions physiologiques une opposition entre la foi et la science, je me suis au contraire toujours senti attiré davantage par elles vers Dieu ».

 21. Pierre-Paul GrassÉ  (1895-1985), biologiste français, Acad. Française, directeur et coauteur de l’encyclopédie de la Pléiade en zoologie.

« Si je suis revenu à la foi, c’est par la science, par une démarche scientifique … le hasard ne peut pas être une explication. Elle est matériellement impossible. Cet avis est aussi celui des  physiciens : manque de temps, et pas assez de combinaisons possibles. Une somme de hasards ne créé pas une loi ; une somme de hasards ne créé pas l’adaptation. Le processus de l’évolution ne se déroule pas du tout dans le désordre ».

« Faire du hasard une divinité féconde, prévoyante et généreuse, capable de créer des instruments de précision tels que l’œil, l’oreille interne, le cerveau humain qui est le plus bel appareil existant dans le système solaire, c’est soutenir une insoutenable gageure, c’est toucher au comble de l’invraisemblance »

 22. Alfred Kastler  (1902-1984), physicien français, Prix Nobel 1966.

« Impossible de comprendre l’évolution sans finalité. Monod estime que le vivant exécute un programme. S’il y a un programme, je ne conçois pas de programme sans programmateur. Or dans un être vivant nous trouvons un système infiniment plus complexe que toute usine automatique. Vouloir admettre que le hasard a créé cet être me parait absurde … l’idée d’un Créateur ne m’est pas étrangère, parce que je ne peux pas, et personne ne peut comprendre l’univers sans une finalité … si  nous découvrions un jour, sur la face cachée de la lune une usine d’aluminium qui fonctionne toute seule, nous aurions du mal à penser qu’elle est le résultat du hasard et nous dirions plutôt qu’elle a été installée par des extra-terrestres … Or, le corps humain est dix millions de fois plus compliqué qu’une usine entièrement automatisée. Il est difficile de penser qu’il n’existe pas une Intelligence qui a prévu tous ces processus biologiques … L’idée que le monde, l’univers matériel, s’est créé tout seul, me paraît absurde. Je ne conçois le monde qu’avec un créateur, donc un Dieu ».

 23. Edwin Couklin  (1863-1952), biologue américain.

« Essayer d’expliquer la genèse de la vie par le hasard, c’est admettre que lors d’une explosion d’une imprimerie il ait pu se former un dictionnaire tout seul ».

 24. Francis Crick  (né en 1916), biologiste britannique, il a découvert la structure en double hélice de l’acide désoxyribonucléique (ADN) Prix Nobel de médecine 1962.

« Un honnête homme armé de tout le savoir à notre portée aujourd’hui se devrait d’affirmer que l’origine de la vie paraît actuellement tenir du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour la mettre en œuvre ».

 25. Rémy Chauvin  (XXè), biologiste et ethnologue français, professeur à la Sorbonne.

« L’évolution fonctionne en sens unique, elle a une direction, elle est dirigée … Comment nier qu’un programme soit à l’œuvre dans la nature ? … L’hypothèse du hasard craque de toute part, et dès qu’on descend dans le détail de ses actions possibles, on ne trouve qu’une folle improbabilité, isomère de l’impossible, dès qu’un certain seuil de complication est atteint. Je crois donc, qu’après une bien longue quête, il nous faut revenir à l’Ingénieur ».

 26. trinh Xuan Thuan  (XXè), Astrophysicien américain d’origine vietnamienne.

« L’univers est régi par quatre forces fondamentales (force de gravité, force électromagnétique, les forces nucléaires forte et faible) et une quinzaine de nombres, de constantes physiques (vitesse de la lumière, masse du proton, …) Nous n’avons aucune théorie pour expliquer pourquoi ces constantes physiques ont les valeurs qu’elles ont. Mais, ce qui est extraordinaire, c’est que l’astrophysique moderne a montré que ces constantes physiques ont été réglées de façon extrêmement minutieuse pour que la vie et la conscience apparaissent. Vous changez un tant soit peu la valeur de ces constantes, et nous ne sommes plus là … Le réglage initial est d’une virtuosité époustouflante : on pourrait le comparer à l’habileté d’un archer qui réussirait à planter sa flèche au milieu d’une cible carrée d’un centimètre de côté, éloignée de quinze milliards d’années-lumière... L’existence de l’être humain est inscrite dans les propriétés de chaque atome, étoile et galaxie de l’univers, et dans chaque loi physique qui régit le cosmos ».

 27. hubert Reeves  astrophysicien au CNRS.

« Ce qui est extraordinaire, ce n’est pas que la vie soit apparue et que l’être humain soit apparu, c’est qu’ils aient pu apparaître, c’est que potentiellement la nature ait eu dès le début la possibilité de les faire apparaître ».

 28. Fabien Gruhier  (en mars 1989, dans le Nouvel Observateur.)

« Si l’on ne croit les théories les plus récentes, l’évolution était inévitable, c’était programmé dès le début ... Brandon CARTER, Freeman DYSON, Hubert REEVES et d’autres restaurent le principe anthropique d’avaient détruites COPERNIC, GALILEE : l’homme est au centre de l’univers. Non plus en son centre géographique – c’est encore mieux – au centre de son dessein ».

 29.Parmi les autres grands noms de la science pour qui l’existence de Dieu ne fait aucun doute, citons encore : PASCAL, DESCARTES, LEIBNIZ, KEPLER, COPERNIC, GALILEE, MENDEL qui a découvert les mutations et fait avancer les théories de l’évolution, LEMAITRE, à l’origine de la fameuse théorie du Big Bang ...

 30. Darwin  (1809-1882), lui-même conscient des limites de sa propre théorie, ne nie pas l’existence de Dieu.

« Quand je pense à l’œil, j’en ai la fièvre … Supposer que l’œil avec tous ses dispositifs de formation d’images en fonction de la distance de l’objet, de réglage de l’intensité lumineuse transmise et de correction des aberrations chromatique et sphérique puisse avoir été formé par l’action de la sélection naturelle semble, je le confesse en toute sincérité, d’une absurdité totale ».

« Je n’ai jamais nié l’existence de Dieu. Je crois que la théorie évolutive ne s’oppose pas à la foi en Dieu. L’impossibilité de prouver et de comprendre que cet univers immense et l’homme lui-même ont été le fruit du  hasard est l’argument numéro un dans la preuve de l’existence de Dieu ».

 31. Le témoignage de Jean Rostand (1894-1977), biologiste, membre de l’Académie Française est éloquent.

« Je me pose tous les jours la question de la foi. J’ai dit non à Dieu, mais à chaque instant, la question revient. Je me dis : est-ce possible ? »

  

Les progrès de la science vont dans le sens de la reconnaissance de l’existence de Dieu. En effet, plus celle-ci avance, plus elle découvre l’harmonie extraordinaire de l’univers, plus elle met en lumière les marques d’une intelligence ordonnatrice, plus elle manifeste la présence d’une finalité dans les choses et d’une programme qui s’est déroulé tout au long de l’histoire de l’univers. Le savant est mieux placé que quiconque pour voir Dieu dans ses œuvres et constater que l’univers est trop bien fait pour être le fruit du hasard.

 La science a beaucoup évolué depuis le début du XXème siècle. Le scientisme était alors dominant. Il affirmait que la science pourrait un jour tout expliquer et qu’il n’y aurait plus de place pour la religion. Que de chemin parcouru lorsqu’on écoute les savants d’aujourd’hui. Ils en savent, certes, beaucoup plus, mais en même temps, ils disent comme OPPENHEIMER (1904-1967) physicien américain qui joua un grand rôle dans les recherches nucléaires et dans l’élaboration de la bombe A :« Nous ne savons pas grand-chose ».

 Leurs découvertes les amènent devant un mystère qui les dépasse. « Merveilleux » « ordre » « sagesse » « incroyable » « extraordinaire » « complexité » « miracle » sont des mots qui reviennent souvent dans leurs propos. Ecoutons enfin Jean HAMBURGER (1909-1992), médecin français qui réalisa en 1959 la  première greffe de rein entre faux jumeaux, le jour de sa réception à l’Académie Française :

 « Ce qui sait aujourd’hui le savant, c’est qu’il  ne saura  jamais. Je veux dire les pourquoi du monde lui échapperont toujours … L’illusion d’une science capable de fournir une image absolue du monde où nous vivons est aussi désuète qu’un voyage en diligence. Ce n’est pas modestie. C’est le résultat d’une réflexion des scientifiques eux-mêmes sur les limites de la connaissance scientifique ».

 

 

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